Lancé en 2014, le concours international de films courts de l’Institut français du Maroc a été créé afin de proposer un espace de libre expression et de créativité pour les jeunes sans contraintes de moyens.
La première édition du concours a choisi d’interroger les jeunes sur leur vision de l’identité marocaine. L’engouement rencontré et la créativité des vidéos reçues ont convaincu le jury et ont permis d’inscrire ce concours dans les rendez-vous annuels de l’Institut français du Maroc.
Sous la présidence du réalisateur Nabil Ayouch (Ali Zaoua, Les chevaux de Dieu…), le jury était composé de Bichr Bennani (éditeur), Didier Folléas (professeur de cinéma au Lycée Lyautey de Casablanca), Samia Akariou (actrice), Aïcha Akalay (journaliste culture et digital), Maryam Touzani (réalisatrice), Najib Refaif (auteur et directeur de la fiction à 2M) ainsi que les commissaires de l’exposition Le Maroc Contemporain : Jean Hubert Martin, Moulim El Aroussi et Mohamed Metalsi.
Les membres du jury ont salué la créativité de tous les jeunes participants.
Ci-dessous, le palmarès de cette 1ère édition :
En 2015, en écho à une des thématiques de la Saison culturelle de l’Institut français du Maroc, le concours appelait les participants à s’exprimer sur la place des femmes au Maroc. De nombreuses vidéos ont été envoyées, démontrant qu’il s’agit d’une préoccupation majeure pour les jeunes.
Narjiss Nejjar, dont le film Les yeux Secs a été présenté au festival de Cannes en 2003, a accepté de présider notre Jury et s’est entourée de Didier Boujard (directeur de Méditalents), Ali Hajji (organisateur de la Semaine du Film Européen au Maroc), Narjis Reghai (journaliste) et Bahaa Trabelsi (romancière).
Narjiss Nejjar a salué « une initiative exceptionnelle qui permet de radiographier la société marocaine et de prendre le pouls de l’intérieur, sans aucune contrainte technique. ».
Ci-dessous, le palmarès de cette 2eme édition :
A l’occasion de la tenue de la COP22 au Maroc, la 3e édition du concours a décidé d’interpeler les participants en proposant le sujet suivant : « Demain, ma planète… Vos idées pour protéger l’environnement ! ».
De la science-fiction catastrophe à la dénonciation du gâchis quotidien, en passant par la mise en avant de solutions pour la protection de la planète, les vidéos ont démontré l’intérêt fort des jeunes pour cette question essentielle.
C’est le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari (Casanegra, Zero…) qui a été choisi pour présider cette édition. Il était accompagné de Bilal Marmid (journaliste et critique de cinéma), Fatima Ezzahra El Jaouhari (actrice), Julien Fouré (monteur et réalisateur), Mohamed Laroussi (écrivain et scénariste) et Sophie Goudiaby (1ère secrétaire à l’Ambassade de France, en charge du suivi COP22).
Le jury a salué la diversité des idées mises en avant et l’originalité de certaines propositions.
Ci-dessous, le palmarès de cette 3eme édition :
En 2017, les participants ont été invités à se questionner autour de la thématique « Vivre la ville ensemble ». Comment vivre ensemble dans la cité ? Que faire pour construire ensemble un lieu de vie partagé ? Les vidéos des participants ont engagé une réflexion globale autour cet environnement en mutation, la ville idéale ou encore la ville de demain.
La 5e édition du concours a invité les jeunes à s’interroger sur le thème « Rencontre(s) » : la rencontre avec l’autre, l’étranger, la rencontre virtuelle, la rencontre bouleversante, la rencontre amoureuse, la rencontre avec une œuvre, la rencontre improbable, ou encore la rencontre avec soi-même…
L’édition 2019 avait pour thème l’Engagement. Qu’est-ce que l’Engagement ? S’engager aujourd’hui pour garantir demain. Défendre une planète commune et s’assurer de la transmettre indemne aux générations futures. S’engager pour la changer aussi, quand notre humanité est interpellée par les inégalités. Considérer les plus démunis et construire ensemble une société plus juste. S’engager collectivement, en parcourant le monde ou depuis son ordinateur. S’engager pour et avec les autres. Et puis, s’engager pour soi.
L’édition 2020 avait pour thème « Afri9i.a ». Les lauréats ont pu explorer cette notion d’un point de vue personnel et subjectif : qu’est-ce qu’être Africain ou Africaine ? Est-ce l’appartenance à une géographie, à une langue, une religion ? Un héritage culturel, des récits communs, une construction individuelle ? L’occasion d’incarner sa propre africanité et de la faire ainsi rayonner, de faire résonner la voix de ce continent riche et diversifié, ce carrefour des cultures.